Salut, EFYX ! Merci d’avoir pris le temps de répondre à nos questions ! Peux-tu nous présenter ton projet à nos lecteurs ?
Nous sommes un groupe originaire de Lille, créé en 2015. On joue un Rock hybride, à la croisée du Rock Alternatif et de l’Emo-Trap. Un premier album “Y Boy” est sorti fin 2018. Depuis, on a fait une cinquantaine de concerts, dont un paquet de festivals. Notre deuxième album “Trash For Legacy” est sorti le 12 Novembre.
Quelles sont tes principales influences ?
C’est assez large car je suis passé par pas mal de projets depuis mes débuts. A la base j’ai envie de te citer Nirvana, Nine Inch Nails, David Bowie ou Korn par exemple mais évidemment au fur et à mesure du temps, d’autres influences sont venus se greffer comme Lil Peep ou encore Yelawolf que j’apprécie particulièrement. Ma musique est un peu une synthèse de tout ça ;) .
Après une campagne de crowdfunding à succès, tu as diffusé, en avril 2021, un clip animé pour le titre « Trash for Legacy ». Quelle histoire se cache derrière ce morceau ?
Alors déjà, c’est le titre éponyme de l’album, donc à lui seul, il représente beaucoup du concept qu’on y a abordé. Le clip a été réalisé pendant la pandémie donc l’actualité a fortement enrichi le propos initial. On y a glissé pas mal de messages qui ont rendu concret ce qu’on voulait dire avec ce morceau et plus largement avec l’album. Quant à l’idée de faire un clip animé, ça a été un peu une réponse aux circonstances, avec l’impossibilité de tourner un clip classique. J’y ai pris beaucoup de plaisir car l’animation est très permissive au niveau de l’imagination, je ne me suis fixé aucune limite. Ainsi on suit un personnage, qui se retrouve seul, après qu’une pandémie mondiale ait décimé une grande partie de la population, à travers divers paysages désolés comme le désert, Paris, Pripyat...
Ce titre est issu de ton album, « Trash for Legacy », que tu décris comme étant « à la croisée de plusieurs styles ». Peux-tu nous en dire plus ?
Quelques temps avant de commencer à travailler sur ce nouvel album, j’ai découvert la musique de Lil Peep qui m’a littéralement soufflé. J’ai ressenti un truc un peu comme Nirvana à son époque. J’ai eu envie d'intégrer à notre musique ce genre de sonorités qu’on trouve dans l’emo trap, sans perdre pour autant l’empreinte sonore qu’on avait déjà dans Y Boy. Tout a été une question d’alchimie et au final on en sort avec un album qui sonne beaucoup plus lourd que le précédent. Notre expérience acquise en termes de production nous a permis de véritablement faire l’album dont on rêvait, qui mélange notre ADN rock à des courants plus actuels, ce qui a finalement toujours été ma démarche artistique.
Comment se déroule habituellement le processus d’écriture ?
Pour le coup, il n’y a rien d’habituel pour moi dans ce processus. Tout est plutôt question de circonstances. Pour “Trash For Legacy”, l’envie première était de composer un album très tourné vers le live. L’écriture a donc débuté en pleine tournée de “Y Boy” dont les forces et faiblesses ont pu être expérimentées en concert. L’ambition était d’en garder le meilleur, notamment le côté fédérateur des morceaux et d’enrichir tout ça avec une production plus lourde. Côté propos, on reste dans la lignée de certains thèmes qu’on abordait dans “Y Boy” mais avec un concept central différent. Si “Y Boy” parlait de la génération Y, “Trash For Legacy” est plus universel car il traite du “trop tard climatique”.
Nous avons eu l'occasion de travailler ensemble pour la conception de ton habillage scénique, de goodies ou encore des cds, pour ce nouvel album, mais également pour “Y Boy” sorti en 2018. Peux-tu nous parler de ton expérience avec Distrolution Merch ?
Avec Distrolution Merch, j’ai toujours trouvé une réponse personnalisée à mes besoins, ce qui est très important dans notre domaine car on ne fabrique pas des yaourts mdr. On parle de la concrétisation matérielle d’une création artistique avec toute la part affective qu’elle implique, et chez le créateur et chez la personne qui va recevoir l’objet. Ce rapport de confiance est donc primordial et ne s’établit malheureusement pas partout.
De façon générale, y a-t-il un objet de merch auquel tu accordes une importance particulière ? Si oui, lequel ?
Évidemment, même si on accorde un soin à tout ce qu’on fait, le cœur du projet reste l’album en lui-même. Pour “Trash For Legacy”, j’ai beaucoup travaillé sur les artworks de manière à ce qu’ils reflètent parfaitement la musique. Donc sans hésiter, je parlerais dans notre cas du CD, les autres objets en étant au final des déclinaisons.
Pour clôturer cette interview, parles-nous de tes futurs projets !
Alors pour l’instant nous sommes en pleine sortie du nouvel album donc le projet premier est évidemment de le faire vivre, que ce soit en live ou par d’autres supports. Pour la suite, il n’y a pas encore de plans précis, tout dépendra des portes que celui-ci nous ouvrira et des rencontres qu’on fera.