Formé à Bordeaux en 2019 à Bordeaux, DROSTE s'inscrit dans un univers metal qui doit autant à la frange "old school" du genre qu'à la modernité d'un Gojira ou Katatonia. On retrouve Fabien en interview pour vous présenter ces nouveaux venu dans le gros son hexagonal !
Salut, Fabien / DROSTE ! Merci d’avoir pris le temps de répondre à nos questions ! Pouvez-vous rapidement présenter votre groupe à nos lecteurs ?
Hey salut ! Merci à vous de nous donner la parole ! On a formé le groupe sur Bordeaux en 2019 en se rencontrant via un site de rencontre… de musiciens. Et apparemment ça a matché ! On a chacun nos influences dans un tas de styles musicaux différents y compris au sein même du rock, mais ce qui nous réunit c’est un metal à la fois puissant et actuel, à la croisée des Deftones, Gojira, Machine Head ou Katatonia. DROSTE aime les riffs lourds, le groove et les parties plus aériennes.
Avec la crise sanitaire du COVID, comment gère-t-on son groupe dans un contexte si particulier ?
La pandémie nous est tombée sur le coin du bec cinq mois seulement après que le groupe se soit rencontré, je dis bien « rencontré » et pas formé, c’était un coup dur et un challenge énorme à la fois. Pour entrer brièvement dans les détails, au moment de notre rencontre, mes jeunes acolytes étaient des supers zicos, super motivés, sauvages mais sans expérience de groupe, et moi j’étais un peu plus vieux, avec une certaine expérience de la scène metal, mais carrément moins motivé. Quand j’ai commencé à piger le potentiel des mecs et à les entraîner sur la composition de 2-3 morceaux, on s’est retrouvé confinés. Du coup je me suis remis aux affaires. J’ai personnellement appris à les connaître à distance, à créer du lien entre nous, et surtout à leur apprendre la MAO (Musique Assistée par Ordinateur) pour leur permettre de s’exprimer et de mettre ce temps mort social et professionnel à profit, mais malheureusement sans pratique collective. On peut dire qu’on est un groupe de la pandémie car tout le processus créatif, celui de socialisation, de production ou encore de management s’est fait à distance. On ne pouvait essayer les morceaux « en vrai » qu’au rythme des déconfinements.
Votre premier EP, “Chasing the sun” sort le 3 Mars sur les plateformes digitales, mais également en physique au format CD. Combien de temps et comment avez-vous travaillé dessus ?
Quant à la manière de procéder, tu as des éléments de réponse dans la question précédente. Concrètement, l’année 2020 a servi de période de composition intensive. Perso, je n’avais que ça à faire car au chômage partiel une bonne partie de l’année, mais je n’étais pas seul dans cette situation, alors les autres membres de DROSTE ont vu leur forfait mobile crever le plafond haha ! Ensuite, j’ai produis l’album sur toute l’année 2021, enregistrement, mix et mastering, en finissant à moitié en burnout fin décembre, car c’était une énorme charge de travail et comme je suis très con/méticuleux/insatisfait chronique…
Vous avez dévoilé votre clip « The Passage » il y a quelques semaines. Comment s'est déroulé l’écriture et le tournage de cette vidéo ?
Il a fallu cinq mois pour le mettre sur pied, et ce en parallèle à la production de l’EP. J’ai réalisé ce clip avec l’aide de mon pote Téo LG à la caméra et postprod, mais aussi avec Grégory Gicquiaud (guitariste) qui m’a soutenu et même débloqué avec talent des éléments de script où je bloquais ! On a tourné sur deux weekends d’affilés, la partie plein air sur le magnifique Bassin d’Arcachon et celle "indoor" dans LA salle de concert metal de Bordeaux « Le Salem ».
Peut-on parler de l’artwork de votre album ? Quelle histoire nous raconte-t’il ?
Comme souvent on a fait « un tour de table » sur les idées et les envies de chacun et ça m’a sauté aux yeux : le visuel contiendrait une symbolique de chaque titre de l’EP. C’est peut-être très cliché, mais on est tous tombés d’accord. Ensuite j’ai réalisé une esquisse sommaire et l’ai donné à un ami artiste de Bordeaux, Pedro Da Silva Mourao, qui a un super talent de compréhension et d’adaptation des idées. Sa patte et son trait sont vraiment uniques !
Parlons de merchandising et de votre disque. Vous avez fait appel à nous pour la conception de vos t-shirts, de votre disque et également pour votre habillage de scène. Pouvez-vous parler de votre expérience avec Distrolution Merch ?
Il y avait un certain nombre de retouches graphiques à effectuer et vous les avez pointés du doigt et aider à les rectifier. Niveau délais on avait posé des jalons et vous les avez devancés à chaque fois ! Et enfin l’ensemble des produits commandés sont arrivés super quali à mort ! Vous avez assuré et on est super satisfait.
De façon générale, y a-t-il un objet de merch auquel vous accordez une importance particulière, autant pour DROSTE, mais aussi en tant que fans de groupes ? Si oui, lequel ?
Comme beaucoup de fans de rock’n’roll, on kiffe les tshirts de groupes. C’est une manière de revendiquer la violence de son âme sombre comme un jour de pluie, autant que la coolitude d'un après-midi de festival estival. Ouaip, les tshirts c’est une sorte de drapeau individuel!
Le mot de la fin est pour vous !
DROSTE démarre son aventure, humblement, sans revendiquer l’invention d’un style, mais fucking décidé à envoyer du lourd, du metal, pour se sentir bien ou puissant, tout simplement. N’hésitez pas à nous suivre!