TRIO INNOPORTUN - interview

Après la sortie de son second album « Ultimatum », le groupe Trio Inopportun a fait appel à nous pour la conception d’un double vinyle. Pour en apprendre plus sur les dernières actualités du groupe, nous t’invitons à découvrir notre nouvelle interview !

Salut, Trio Inopportun ! Merci d’avoir pris le temps de répondre à nos questions ! Pouvez-vous présenter votre groupe à nos lecteurs ?
Malgré le terme Trio, nous sommes quatre ! Sébastien Caviggia à la batterie, Roger Coste à la guitare, Gregory Jonquet au violon et claviers, Sylvain Pastor à la basse.

Quelles sont vos principales influences ?
King Crimson, Magma, Pink Floyd, Genesis époque Peter Gabriel, Phil Glass, Arvo Part…

Vous avez dévoilé, en 2020, votre album « Ultimatum ». Pouvez-vous nous dire quelques mots au sujet de cet opus ? Combien de temps avez-vous travaillé dessus ?
Cet album est notre second album. C’est un double album comportant quatre morceaux assez longs (entre 10 et 20 minutes chacun) instrumentaux, à l’exception de l’un d’entre eux qui est chanté. Le processus de création a duré quatre ans, donc assez long, entre la composition des morceaux et le processus final, d’autant que le morceau « Ultimatum » existe et est joué sur scène depuis plus de dix ans. L’album a été enregistré et mixé au studio du Cri de la Tarente à La Ciotat, studio qui appartient à notre batteur Sébastien Caviggia et qui accueille de nombreux groupes, parfois en résidence dans un cadre idyllique (vu sur la baie paradisiaque du Mugel), idéal pour trouver l’inspiration. Etant donné que nous sommes plutôt maniaques, nous avons passé énormément de temps sur les arrangements, sur les sonorités, sur les intentions dans le jeu, pour avoir un rendu le plus fidèle à ce que nous souhaitions.

Comment se déroule habituellement votre processus d’écriture ?
Roger Coste, le guitariste, apporte souvent la trame du morceau, l’idée initiale, riffs, quelques thèmes, la plupart du temps écrits. Il y a ensuite un travail à deux avec le bassiste pour élargir et la ligne de basse créée engendre souvent d’autres idées, d’autres pistes. Puis, il y a la phase de mise en place rythmique (travaillée entre le bassiste Sylvain Pastor et le batteur Sébastien Caviggia) et parallèlement, un travail harmonique et mélodique effectué par le violoniste/claviériste Gregory Jonquet et le guitariste Roger Coste. Néanmoins, chaque membre du groupe ne se prive pas d’intervenir dans tous les champs. Puis le morceau (ou ses parties) est joué, et sa trame nous inspire de nouvelles idées, des enrichissements, des évolutions. C’est comme si le morceau devenait indépendant de nous et qu’il nous guidait à présent vers sa forme enfin aboutie. C’est toujours un grand moment lorsque l’on met un point final à une composition. Nous avons la chance infinie de nous entendre à merveille humainement et artistiquement. Si une note, un passage déplait à l’un de nous, nous le supprimons. Tout se fait à l’unanimité, toujours au service du morceau et non des musiciens.

Peut-on parler de l’artwork de votre album ? Que représente-t-il ?
Il s’agit d’une photo prise aux Etats-Unis par un ami photographe de talent, Christophe Cubadda. Il s’agit de la maison qui a servi au décor du film « Lost Highway » de David Lynch, réalisateur dont nous sommes fans. Christophe a ensuite fait un montage. Nous sommes tombés amoureux de cette image (qu’il avait intégrée dans le clip de l’un de nos morceaux, vidéo qui nous est arrivé de projeter sur scène en live) et nous l’avons choisie pour l’album. L’album aurait même pu s’appeler « Dick Laurent is dead », phrase culte de ce film !

Vous avez fait appel à nous pour la conception d’un double vinyle. Pouvez-vous parler de votre expérience avec Distrolution Merch ?
L’expérience a été en tout point parfaite. Nous sommes très satisfaits du rendu final et de la réactivité de notre interlocuteur, fort sympathique, qui a su répondre à toutes nos questions et nos attentes. Le résultat est très professionnel. La réalisation d’un vinyle n’est pas simple et demande à être solidement épaulé (notamment pour la conformité des masters vis à vis des exigences d’un vinyle, le lien avec la SACEM/SDRM, etc.) Distrolution Merch a été à nos côtés. Nous conseillons vivement de faire appel à eux.

Pour clôturer cette interview, parlez-nous de vos futurs projets !
Jouer, jouer, jouer ! Le mieux est de suivre notre actu sur Facebook ou sur le site ! Notre album est en écoute sur la plupart des plateformes : Trio Inopportun, « Ultimatum »).