Rencontre avec Theraphosa au Hellfest 2022 !

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L'équipe de Distrolution / Distrolution Merch a eu la chance de participer au Hellfest Festival du 19 au 26 juin 2022. Au programme, concerts, rencontres... et plusieurs interviews, que vous pourrez retrouver chaque semaine en version FR sur Distrolution Merch et en version EN sur Distrolution !
Découvrez sans plus attendre notre interview avec le groupe français Theraphosa !

Photo : Denis Goria

Salut Theraphosa. Pour commencer, est-ce que ce serait possible de vous présenter individuellement ?

Matthieu : Moi c'est Matthieu, je suis le bassiste du groupe et je fais les back vocals, et je m'occupe aussi de l'écriture des textes.

Vincent : Moi c'est Vincent, je fais la guitare et la voix, et je fais les compositions du groupe.

Martin : Moi c'est Martin, le batteur, et je fais de l'arrangement sur les compos.

Comment s'est formé votre groupe ?

Vincent : Il s'est formé il y a très longtemps ! Enfin... Il y a très longtemps. Il y a quoi ? C'était en 2007 ! Ça s'est formé un peu... Très naturellement, en fait ! Moi, je voulais faire un groupe. Ça, c'est mon frère biologique, j'entends (en désignant Matthieu) et lui, c'est mon frère aussi, mais pas biologique (en désignant Martin). On avait 4 ans d'écart, enfin, on a toujours 4 ans d'écart (rires), et moi j'avais... Je me rappelle plus à quel âge...

Matthieu : 17 ans et moi j'en avais 13 !

Vincent : Voilà ! Et moi, je voulais déjà faire un groupe depuis un petit moment. Matthieu se mettait à la basse, ou je sais plus...

Matthieu : Vincent, ça faisait deux ans qu'il faisait de la guitare, il cherchait un groupe mais il trouvait pas, il n'arrivait pas à trouver des gens qui étaient fiables. Donc je suis allé le voir et je lui ai dit « Ecoute, est-ce que tu veux que je fasse de la basse ? ». Il m'a dit « OK » et j'ai commencé à faire de la basse. On avait besoin d'un batteur et j'ai pensé à Martin parce que le hasard a fait qu'il m'a dit qu'il avait fait des percussions quand il était jeune. J'me suis dit « Bon bah, ça fera l'affaire » et Martin, il a accepté !

Vincent : En fait, on a commencé comme ça, très simplement. Et après, on a commencé à jouer un petit peu tranquille, entre nous, dans le grenier. On a commencé à faire nos compos. Et ça a progressé jusque-là quoi ! On a évolué musicalement tous ensemble, sur toutes les années, et puis voilà !

Martin : Et dans la première année, on avait notre première fête de la musique ! C'était notre objectif !

Vincent : Ouais, c'était notre première fête de la musique !

Matthieu : C'était quelques mois après la formation.

Vincent : On a formé le groupe et juste après, on a fait une fête de la musique. C'était marrant ! C'était déjà notre objectif !

Martin : Parce qu'on était tout petits à ce moment-là quand même !

Vincent : C'était incroyable !

Ça reste de bons souvenirs !

Vincent : Ah ouais, carrément ! Je m'en rappelle très bien. Le premier, je m'en rappelle très bien !

On va parler de votre album « Transcendence », sorti en 2020. Combien de temps est-ce que vous avez travaillé dessus ?

Vincent : Quand tu dis travailler dessus, c'est enregistrer, ou tout ?

Tout le processus !

Matthieu : C'est assez difficile de situer le processus de composition, parce que Vincent compose en permanence. Il est en permanence en train de composer. Il peut très bien parfois reprendre des morceaux qu'il a composé il y a des années pour l'album. En général, on commence à préparer un album, à bien retravailler les morceaux on va dire, à les choisir, à les apprendre, à l'écriture des textes, le choix du thème et l'enregistrement etc. En général, c'est un processus de 6 mois, à peu près ?

Vincent : Je te fais confiance !

Matthieu : Entre 6 mois et un an, pour être large !

Vincent : L'enregistrement n'a pas pris tant de temps que ça, en soi. Ça nous a pris quoi, un mois je crois ! « Transcendence » c'était un mois à Paris. Mais avant, il y a eu du travail en amont sur plusieurs mois. Mais c'est vrai que comme il dit (en désignant Matthieu), on sélectionne les morceaux, on les apprend, on écrit les textes et voilà !

Photo : Denis Goria

C'est un travail d'équipe, ou est-ce que chacun a un rôle plus ou moins prédéfini ?

Vincent : Maintenant, il y a vraiment des rôles prédéfinis.

Matthieu : Ce qui n'était pas le cas sur « Transcendence » totalement. Ça a commencé à se faire sur « Transcendence ». Vincent s'occupe quasiment à 100% de la composition. Moi, je m'occupe maintenant à 100% de l'écriture des paroles, mais sur « Transcendence », c'est 50%. Et Martin s'occupe beaucoup des arrangements, notamment pour ses parties de batterie. Et pour les arrangements, ça peut arriver qu'on rediscute tous, mais en général, c'est Vincent et Martin qui s'en occupent.

Vincent : Ouais, on le fait ensemble.

Matthieu : Ça peut arriver qu'on compose (en désignant Martin), mais c'est vraiment anecdotique !

Pour cet album, vous avez travaillé avec Francis Caste. Comment s'est passée votre collaboration ?

Vincent : Franchement, c'était super !

Matthieu : C'était super bien !

Vincent : Francis, ça a matché à tous les niveaux, c'est-à-dire humainement et musicalement. Donc ça, c'était parfait ! Il nous a été recommandé par notre éditeur et il avait bien vu, là-dessus, que c'était la bonne personne pour bosser avec nous. En plus, on était super contents du rendu. Vraiment, c'était un perfect. Rien à dire !

Ça fait un moment que je suis vos réseaux sociaux et j'ai remarqué que vous aviez entamé une phase de teasing (temps passé en studio etc), jusqu'à ce que vous annonciez, il y a quelques jours, qu'un nouvel album était en préparation. Peut-on parler de cette future sortie et de l'évolution de votre musique entre Transcendence et ce nouvel album ?

Vincent : Alors, moi je vais déjà parler de la musique et Matthieu parlera plus du côté texte et l'idée derrière, la philosophie derrière ! En gros, la musique, ça va être une suite logique de « Transcendence ». Ça va être quelque chose d'assez similaire, peut-être un peu plus agressif à certains moments. Un peu plus technique aussi, à certains moments, sans rentrer dans des trucs extrêmes. Mais sinon, ça reste vraiment dans la ligne droite de ce qu'on a fait avec « Transcendence » quoi. Et après, la thématique et les textes, Matthieu, je pense qu'il va élaborer.

Matthieu : C'est une suite logique de « Transcendence », c'est un approfondissement de ce qu'on a déjà abordé. Dans l'album « Transcendence », on avait abordé la transcendance de façon assez générale et là, on va préciser, on va approfondir les choses. L'album, il s'appelle « Inferno » et le support de cet album-là, c'est le livre la Divine Comédie de Dante. La première partie de ce livre, ce sont les enfers, avec les 9 cercles. Et donc chaque morceau va représenter un des cercles. Il y aura 10 morceaux parce qu'on a aussi le vestibule.

Vincent : On a fait l'introduction si tu veux... L'entrée quoi !

Matthieu : Voilà ! L'anté enfer, on appelle ça l'anté enfer dans le livre et nous on appelle ça le vestibule.

Vincent : Ça s'appelle le vestibule aussi quoi !

Matthieu : Voilà, et ensuite on a les 9 cercles qui reprennent des vices, donc la luxure, gourmandise, hérésie, trahison etc. Le but, c'est de développer ces vices au niveau philosophique. Parce que ce qui est très intéressant avec Dante, c'est que son ouvrage, il passe par les enfers, le purgatoire et puis le Paradis. C'est un chemin spirituel vers la béatitude. Donc on est vraiment dans un contexte très catholique vu que ça a été écrit entre 1306 et 1321 donc c'est dans un monde catholique. Mais la transcendance peut aussi bien toucher des croyants et des non croyants, c'est un thème qui est très large. Et les vices qui sont abordés dans cet ouvrage sont intemporels, en réalité. On peut les aborder différemment avec l'époque dans laquelle on vit. Et donc nous, on a essayé d'aborder ces vices-là par rapport à notre époque.

Vincent : Et en plus, on peut les approcher aussi bien d'un point de vue croyant que non croyant, c'est ça qui est bien ! C'est quelque chose de très universel.

Matthieu : On va parler aux deux, aussi bien aux croyants qu'aux non croyants.

C'est un album que vous avez composé pendant la pandémie ?

Vincent : Non ! Enfin... Oui et non ! Il y a des morceaux qui ont été composé il y a quelques années, parce que ce projet « Inferno », ça fait des années que j'ai envie de le faire.

Matthieu : Ça fait très longtemps que Vincent veut le faire !

Vincent : Donc j'ai déjà commencé, moi, à bosser sur...

Martin : L'idée !

Vincent : Ouais, l'idée et puis le style de la musique qui va avec. C'est une ambiance quand même ! Et donc j'avais déjà préparé des trucs. « Ça se serait bien pour le projet Inferno ». Et au final là, quand on s'est dit « Vas-y on le fait, on fait celui-là ! », bah j'ai repris certains de ces morceaux que j'ai retravaillés et puis il y en a d'autres qui ont été composé de A à Z récemment, voilà ! Donc c'est un processus...

Matthieu : Les textes sont écrits très peu avant la sortie de l'album... avant l'enregistrement, plutôt ! Les textes n'ont pas été préparés à l'avance.

C'est un album que vous avez une nouvelle fois enregistré aux côtés de Francis Caste, ou dans votre propre studio ?

Vincent : Alors là, justement, c'est la première fois qu'on fait ça. On enregistre nous-mêmes dans notre home studio. Là, on a fini les prises de batterie. Par contre on fera mixer... C'est pas nous qui mixerons, on fera mixer par quelqu'un d'autre et masteriser pareil. Mais là, on est sur un processus d'enregistrement qu'on fait nous-mêmes. Voilà ! Donc c'est ça qui va différer. Après, on aurait adoré faire avec Francis, vraiment, rien nous dit qu'on ne fera pas d'autres projets avec Francis parce que c'était super. Mais là, c'est vrai que pour celui-là, on a voulu essayer comme ça !

Qui est-ce qui a eu l'idée de ce home studio ?

Matthieu : Je dirai que c'est Vincent, quand même ! Disons qu'on a toujours voulu avoir un studio chez nous, pour le côté pratique et économique, mais...

Vincent : Puis après, t'as aussi le goût d'apprendre un peu comment ça marche. C'est vrai qu'à force d'être en studio et de voir les ingés faire leur taf, placer les micros, mixer... Bah moi j'suis là : « J'aimerais trop essayer de faire ça, j'aimerais bien apprendre comment ça marche ». Et donc à force t'apprends, t'apprends tout seul et à moment tu te dis « Là, je pense pouvoir le faire ». Donc voilà !

Martin : Et la différence avec un studio c'est qu'en studio, c'est dans un temps limité. Alors que là, quand t'es chez toi, bah c'est vraiment... Tu peux prendre ton temps.

Vincent : T'as le temps de faire des essais !

Martin : Tu fais ce que tu veux, en réalité, donc c'est quand même différent, comme méthode de travail.

J'ai vu que vous vous étiez aussi lancés dans la création de panneaux acoustiques !

Vincent : Ouais, oh le délire ! (rires)

Martin : Ouais ! (rires)

Vincent : On fait tout, tous seuls. Enfin, on fait énormément de choses tous seuls. C’est une forme de fierté, quelque part. J’suis très content de me dire « ça, on l’a fait nous-mêmes », parce qu’à chaque fois, t’apprends des choses en fait. Parce qu’avant de faire les panneaux acoustiques, je me suis tapé de la documentation, mais pendant des semaines ! Qu’est-ce qu'il faut comme épaisseur, la taille…

Martin : La colle ! (rires)

Vincent : La colle ! Comment on fait ? Les clous, on prend quoi ? Un délire !

J’ai l’impression qu’il y a une anecdote avec la colle ! (rires)

Matthieu : C’est qu’on a collé des panneaux acoustiques au plafond, et la colle, elle colle pas ! Donc on restait comme ça (les mains appuyées au plafond) pendant 10-15 minutes ! (rire général)

Vincent : À la fin, c’était n’importe quoi ! (rires)

Martin : À chaque fois qu’on se réveillait le lendemain, il y avait des trucs qui étaient tombés !

Vincent : On devenait fous, ça nous a rendu dingos cette histoire !

On peut quand même dire que vous avez un petit côté bricoleur dans l’âme !

Vincent : Ouais !

Matthieu : Surtout Vincent ! Surtout Vincent !

Vincent : Martin il est de bonne volonté, il m’aide à chaque fois !

Matthieu : Martin a le plus aidé ! Moi, j’étais là de temps en temps, mais Vincent…

Vincent (en parlant de Martin) : Il voit que j’ai une scie il me dit « Tiens vas-y viens, on va couper ! » (rires) Ça l’amuse aussi ! C’est vrai aussi que financièrement c’est un gouffre, si tu commences à vouloir… Parce qu’on s’était renseignés il y a longtemps pour faire un studio dans les règles de l’art, le tarif c’était juste pas à notre portée ! Donc on s’est dit « Bon, on va faire nous-mêmes, comme on peut, en essayant d’être le plus pro possible ». On s’est pas trop mal débrouillés, au final. Ce qui fait qu’on a aussi voulu faire nous-mêmes, c’est que déjà, ça nous intéressait de faire nous-mêmes, la satisfaction comme tu disais de faire soi-même, et en plus, bah le tarif quoi. On n’a pas un budget extensible, on fait comme on peut quoi ! On priorise, quitte à mettre de l’argent… Je me suis dit « Bon, on va peut-être acheter plutôt des micros pour avoir une bonne qualité pour la drum, pour recorder la drum, et puis les panneaux acoustiques, on va le faire nous-mêmes ». Voilà ! C’est comme ça que tout se fait en fait !

Source : https://www.facebook.com/theraphosamusic

On économise de l’argent, mais il y a forcément un gros investissement de temps !

Vincent : Ouais ! Mais c’est bien, parce que toute la famille est mise à contribution. C’est-à-dire que si j’ai besoin d’un outil, j’appelle Papy ! Et ça, c’est marrant ! C’est bien, quelque part c’est cool, parce que tout le monde est impliqué. Ça entretien… Ça permet d’être en contact avec tout le monde, de toujours voir tout le monde… Ça, c’est cool !

On va en parler puisqu’on est au Hellfest. Ça fait quoi d’être dans un festival si emblématique ?

Vincent : Franchement, bah c’est super ! Déjà pour nous, c’est un peu un honneur quand même, parce que bon… être ici, c’est… Comme tu dis, c’est emblématique ! Ce festival, il est quand même… Maintenant c’est bon quoi, c’est mondialement reconnu. C’est vrai que bon, quand on est arrivés, on était impressionnés par la logistique, l’organisation ! C’est incroyable ! C’est vrai que de pouvoir être ici, à parler de son album, c’est une chance énorme. Et puis il y a aussi un honneur énorme ! Donc on est vraiment très contents ! Ça fait quelque chose, aussi. Ça ne laisse pas indifférent ! (rires) Il y a une petite fierté. C’est en France ! Franchement, c’est impressionnant.

Est-ce que vous allez avoir le temps de voir quelques concerts ?

Martin : Oui, on en a déjà vu !

Vincent : On en a vu quelques-uns, oui. Quelques-uns quand même, déjà ! Après bon, on se dit qu’on est principalement là pour faire les interviews et faire ce qu’on a à faire, ce pour quoi on est venus à la base, c’est ça ! Mais c’est vrai qu’on essaye de voir le plus de concerts possibles dès qu’on a du temps pour le faire.

Quand vous avez découvert la programmation, est-ce qu’il y avait un groupe en particulier que vous ne vouliez vraiment pas rater ?

Vincent : Moi oui ! Ghost !

Tout le monde me répond la même chose ! (rires)

Vincent : Je suis un fan de Ghost ! Je les ai vu dernièrement à Paris, il y a pas longtemps, ils sont passés, mais il fallait que je les revoie, là ! Dès qu’ils passent, je les vois ! Donc Ghost, c’était mon number 1. Et là, ce soir, Gojira ! Ça, il faut que je voie Gojira aussi ! Voilà ! Après, il y a d’autres groupes qui m’intéressent, mais principalement oui, si je devais en choisir un seul, c’est Ghost !

Martin : Moi j’avais jamais vu Ghost, Vincent en parlait souvent, parce qu’il est quand même assez fan de ce groupe-là. Et moi, j’avais jamais vu en concert. J’suis allé voir et c’est vrai que c’est très impressionnant ! C’est un vrai spectacle, quoi ! C’est pas un concert, c’est un spectacle ! Donc ouais, c’était vraiment super à regarder. Et après sinon, moi derrière, c’est vrai que j’aimerais bien voir, bah comme Vincent, Gojira !

Vincent : Gojira, ouais !

Matthieu : Non moi, aucun… J’suis pas très concert en réalité, donc…

Vincent : Il est différent ! (rires)

Il y a forcément un concert que tu vas aller voir… Même pas ?

Matthieu : Bah, j’en ai vu quelques-uns. J’avais un peu regardé Rotting Christ avec Vincent, Opeth, un groupe, je ne connaissais pas le nom, je connais pas le groupe, donc j’irai voir, parce que c’était sympa ce qu’il faisait. C’était le premier jour, vers… C’est à quelle heure qu’on est arrivés Martin, le groupe qu’on a vu ? Le mec était en sweat, cheveux courts, en sweat !

Vincent : À la mainstage !

Martin : Ah, à la main ! Bah… Je sais plus !

Vincent : Ouais… Mais c’était cool !!

Matthieu : Après c’était sympa ! Mais sinon non, y’a pas de…

Vincent : Mais on sait pas ce que c’était ! (rires)

Martin : C’était mercredi, dans l’aprem. Heu, vendredi, dans l’aprem !

Matthieu : En réalité, j’écoute du metal, mais c’est pas le style de musique que j’écoute le plus ! Moi, ce que j’aimerais beaucoup voir en live, c’est plus des chants grégoriens, des trucs comme ça ! J’aime bien, ça !

En parlant de concerts, quand est-ce qu’on peut vous revoir sur scène ? Est-ce que vous avez des dates prévues prochainement ?

Vincent : C’est une bonne question !

Matthieu : Non, pour l’instant, pas de dates… On espère que la sortie de l’album va nous en amener ! Ah si, oui ! On a un festival !

Martin : Festival à Clermont-Ferrand !

Matthieu : Ouais !

Vincent : C’est à Clermont ?

Matthieu : Nan t’es sûr ? C’est pas plutôt en Savoie ou en Suisse ?

Vincent : On sait pas très bien où c’est. C’est le New Blood Festival, je crois. L’année prochaine !

Martin : Qui s’est calé hier !

Matthieu : Et on est bien au courant de ce qui se passe ! (rires)

Vincent : Tu nous pardonneras…

Si c’était hier, vous êtes excusés !

Vincent : Ouais, à part ça qui est prévu, pour l’instant on n’a pas vraiment de dates de prévues. Mais on espère en avoir le plus vite possible et le plus possible.

Martin : On avait des choses prévues avant le Covid, mais du coup on espère que c’est juste reporté et pas annulé. Du coup, on est encore en attente de savoir les confirmations et tout ça quoi !

Vincent : Voilà !

Martin : Mais du coup on en sait pas plus !

C’était ma dernière question, merci d’avoir pris le temps d’y répondre ! Je vous laisse le mot de la fin pour nos lecteurs, si vous voulez promouvoir le futur album, c’est le moment !

Vincent : Déjà, merci à toi pour l’interview, ça fait plaisir ! Et pour ceux qui vont lire, on les invite à suivre un petit peu notre actualité, parce qu’Inferno, ça va être vraiment sympa ! C’est un truc qu’on voulait faire depuis un moment, et je pense que ça va être…

Martin : C’est notre projet quoi !

Vincent : Ouais, c’est un projet vraiment qui nous tenait à cœur et je pense que ça va être sympa ! Donc franchement, s’ils aiment bien un peu ce délire-là, les représentations musicales, enfin représenter des, comment dire…

Matthieu : Des concepts, on va dire !

Vincent : Des concepts en musique, il y a un côté un peu cinématographique en réalité. Donc s’ils aiment bien ça, franchement, je les invite à suivre ! Voilà !

Le message sera transmis !

Interview de Valentine KLIPFEL pour Distrolution / Distrolution Merch.
Merci au groupe Theraphosa pour son temps.
Merci à Roger WESSIER de Replica Promotion pour l'opportunité, ainsi qu'à l'équipe de la tente presse du Hellfest Festival (Elo, Romain...).

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